Se connecter aux autres n’est pas une chose aisée pour tous.
Une des premières règles à respecter si l’on veut se connecter à une personne, est de rester neutre.
Que veut dire rester neutre ?
- C’est se placer en tant qu’observateur, sans émettre de jugement.
- C’est écouter, sans mentaliser, sans chercher à examiner ce que l’autre nous dit.
De quelle façon y arriver ?
En n’ayant pas d’attente vis-à-vis de lui.
Ne pas avoir d’attente envers une personne, c’est ne pas vouloir ou espérer que les choses vont se passer de la façon dont on le souhaite, et ce, que ce soit des attentes positives ou négatives.
C’est aussi être réceptif à ce qui vient, et rester ouvert.
Même si le sujet de conversation ne vous intéresse pas, il est important de l’accueillir en toute neutralité et sans jugement.
Cela ne signifie pas que l’on ne peut pas se projeter.
Il y a deux sortes de communications :
- La communication fermée
- La communication ouverte
Exemple :
Vous avez invité des amis à dîner et leur avez préparer un bon petit plat, vous voulez savoir ce qu’ils en pensent et vous leur demandez : « C’est bon ? »
En posant la question de cette façon, vous ne leur laissez pas beaucoup de choix de réponses hors mi le oui ou le non.
C’est une communication fermée
En revanche, si vous changez votre formulation et que vous leur demandez : « Qu’est-ce que vous en pensez ? »
Vous leur laissez un choix de réponse plus large
C’est une communication ouverte
Si vous voulez acquérir une bonne communication avec l’autre, il faut avoir une ouverture d’esprit, mais pas que.
En effet, l’ouverture du corps et de la gestuelle sont également important.
Si vous voulez créer un lien de connexion, vous ne pouvez pas avoir les jambes et les bras croisés tout en étant refermé sur vous-même.
Il est difficile d’établir une communication et des échanges en ayant une posture fermée.
Le regard, la gestuelle, le sourire, l’attitude, … tout cela sont des éléments importants qui permettent de créer une ouverture à l’autre.
Lorsque vous commencez à entrer dans la communication, une des premières choses à éviter, c’est le jugement.
Il est fondamental d’accepter que votre interlocuteur ait une façon différente de la vôtre de voir et d’interpréter les choses.
Il y a néanmoins des formes de jugements qui sont mélioratives et qui ont du sens.
Exemple : Vous pouvez considérer d’une conversation qu’elle est affective, rationnelle, ou encore, émotionnelle et vous y adapter sans pour cela donner votre point de vue.
La fluidité de vos échanges dépend de votre attitude, d’où l’importance de n’émettre aucun jugement, ni attente.
Mais être à l’écoute de l’autre n’est pas suffisant.
En effet, il importe que cela ne s’arrête pas aux mots prononcés mais aussi aux messages qu’ils peuvent sous-entendre.
Exemple :
Vous discutez avec quelqu’un qui vous explique qu’il n’aime pas son travail, qu’il est mal payé, qu’il n’est pas épanoui dans ce qu’il fait, …
Peut-être qu’au-delà de ses mots, se cache un manque de reconnaissance, un besoin d’attention, ou de considération.
Il s’avère que la plupart des gens aiment parler d’eux. Mais entrer en contact avec l’autre, ce n’est pas s’exprimer sur soi, mais bien le laisser parler de lui.
L’inviter à dévoiler sa personnalité, c’est lui offrir l’occasion de s’ouvrir à vous. Celui-ci se sent alors entendu et l’échange ne peux qu’en être plus riche.
Savoir écouter, c’est s’intéresser à l’autre. C’est en voulant développer la conversation que l’on installe un climat d’échange et de confiance.
Le savoir écouter est primordial pour que la connexion avec l’autre puisse se faire.
Comment développer une conversation ?
En lui posant des questions, en l’amenant à s’ouvrir d’avantage, en le suscitant à avoir de la réflexion sur lui-même, …
Pour compléter la connexion que l’on souhaite établir avec l’autre, il se trouve que la distance physique entre les personnes a aussi son importance.
Cela s’appelle la proxémie :
Selon la distance physique que l’on met entre notre interlocuteur et nous, cela peut avoir des significations différentes.
Mais cette distance physique dépend aussi de l’image que l’on a de l’autre.
On aura donc tendance à se tenir plus loin d’une personne que l’on trouve froide et inamicale. A l’inverse d’une personne chaleureuse et conviviale qui nous donnera instinctivement l’envie de s’en approcher.
Pareillement lorsque l’on s’adresse à un supérieur, où une certaine distance est de rigueur.
C’est une corrélation entre la distance sociale et la distance spatiale.
Il faut savoir que la façon dont nous occupons l’espace en présence d’autrui est un indicateur de notre personnalité.
Lors de votre conversation, si vous voulez savoir si votre interlocuteur se sent en confiance et aligné avec vous, il vous suffit de changer de posture et d’observer s’il suit ou imite votre gestuelle.
Exemples : croiser les bras, vous toucher le menton, passer la main dans vos cheveux, …
Si c’est le cas, cela signifie qu’il est en phase, et réceptif à vous.
Pour pouvoir se connecter aux autres quelques règles à retenir :
- Faire le vide, c’est-à-dire, ne pas être sous l’influence d’éléments ou de personnes extérieur.
- Ne pas avoir d’attentes envers l’autre.
- Ne pas être dans le jugement
- Créer une ouverture (par la gestuelle, le regard, l’attitude, …)
- Être à son écoute.
- S’intéresser à ce qu’il dit.
- L’inviter à nous parler de lui.
Se connecter aux autres, c’est aussi se connecter à soi-même.
Bien souvent la personne que nous avons en face, nous renvoie à des parts de nous-même dont nous n’avons pas toujours conscience.
Faire de nouvelles connaissances, établir un contact, échanger avec d’autres et ce, sans rien attendre en retour, juste pour le plaisir du partage, c’est enrichir son humanité.
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